Le biosourcé un atout pour des plastiques bas carbone

Remplacer les plastiques traditionnels par des matériaux bas carbone permet un gain significatif en terme d’empreinte carbone, par effet de substitution (sans prise en compte de la séquestration du CO2). Selon différentes études effectuées en Europe et aux Etats Unis, le recours aux biosourcés diminuerait jusqu’à 50% de l’impact carbone pour un grand nombre de plastiques. Dans ce cadre, AllRiM a depuis 2017 initié un vaste programme de recherches et développement avec pour objectif d’incorporer des matières d’origine végétale pour la réalisation de polyuréthanes biosourcés transparents, élastomères, mousses, duromères et composites.

Innovations biosources
Historique des développements d'ALLRIM dans le biosourcé
PiecesBioMachine 01
Pièce bas carbone à base de matières premières d'origine biosourcée pour dispositif médical

Des solutions biosourcées pour de multiples applications

Les polyuréthanes biosourcés présentent un potentiel extrêmement important pour être utilisé en remplacement partiel ou total de polyuréthanes à base de matières premières d’origine fossile. Cependant, ils ont jusqu’à présent un faible contenu biosourcé, généralement inférieur à 50%.
ALLRIM est maintenant en mesure de proposer de nouvelles résines polyuréthanes, toutes brevetées, avec des taux de matières d’origine biosourcé compris entre 50 et 100% pour différentes applications:

  • Revêtements transparents bi-composants pour le marché de la signalétique
  • Liants transparents mono-composant pour enrobage de granulats de pierre, d’EPDM, de caoutchouc,…
  • Mousse souple pour pièces moulées de type rouleau et plaques ainsi que pour l’encapsulation de pièces électroniques
  • Duromères et composites pour la fabrication de pièces techniques de toute dimension
SMART
Méthodologie pour les projets de R&D sur demande clients

Des développements sur demande

Par le biais de la Société Nouvelle JUXTA, disposant d’un laboratoire de R&D, ALLRIM peut développer sur cahier des charges des polyuréthanes biosourcés spécifiques. Intégrée dans AllRiM sur le site d’Audincourt, la Société Nouvelle JUXTA est accréditée par le gouvernement français comme organisme privé de recherches donnant droit au CIR. De nombreuses sociétés tel que ROQUETTE, SWATCH, PCM, COLAS, le CEA font appel à ALLRIM pour l’étude et la recherche de nouveaux produits innovants.

Cradle to Cradle illustration v2
Recyclage et biodégradabilité du polyurethane

Recyclage du polyuréthane et biodégradabilité

Actuellement, le recyclage mécanique et la glycolyse (chimie) sont les traitements les plus utilisées pour éviter l’enfouissement ou l’incinération des déchets de polyuréthane. Le traitement mécanique par broyage est un moyen simple, peu energivore pour recycler les PU. Il s’agit d’une transformation des déchets solides en flocons, granulés ou poudre. Ils peuvent être utilisés directement comme rembourrage pour oreillers, jouets, etc. (recyclage mécanique primaire) ou comme substrat dans des processus ultérieurs (recyclage mécanique secondaire et recyclage des matières premières).
La préparation de poudres fines (avec des particules inférieures à 100–125 microns) est généralement réalisée à l’aide de broyeurs à deux cylindres. Les poudres obtenues peuvent être utilisées comme charges dans les polyuréthanes nouvellement fabriqués.
La glycolyse est la méthode de recyclage chimique la plus utilisée pour les polyuréthanes rigides et souples. Elle est basée sur une réaction de transestérification dans laquelle un groupe hydroxyle du glycol remplace le groupe ester d’une liaison uréthane. Cette réaction produit des polyols dont les propriétés peuvent être contrôlées dans une certaine mesure, et peuvent être similaires à celles des matéres d’origine. Ils peuvent être utilisés à nouveau dans la production de polyuréthanes, pour fabriquer par exemple des matelas et sièges de voitures.
La dégradation biologique des polyuréthanes est très prometteuse pour traiter les déchets post-production et post-utilisation. En modifiant la structure chimique du polyuréthane, il est possible de le rendre 100 % dégradable. Associer les technologies de recyclage et biodégradabilité, peut etre considéré comme une solution prometteuse pour limiter l’accumulation de déchets de polyuréthane.
ALLRIM est déjà en mesure de modifier la struture chimique du polyuréthane pour le rendre sous certaines conditions biodégradable et de recycler les déchets de polyuréthane sous forme de poudre dans es productions de pièces techniques.

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